Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MERDIQUE
16 juin 2017

ACCEPTATION

Pourquoi n’ai je pas de sortie à cette lèpre qui me colle? Je suis le barème de la plus-value des femme d’aujourd’hui. C’est grâce  moi que les femmes se trouvent belles et que le hommes se contentent des femmes passables qu’ils ont. Ils se disent qu’il y a pire. Et le pire c’est moi. Je suis même l’ignoble, l’insoutenable.

Voila ce qu’elle se disait. Il est vrai qu’elle n’était pas belle. Elle n’avait pas même l’un ces charmes que les laides développent pour compenser leur disgrâce, et qui peuvent être aussi puissant que certaines beautés. Non elle ne l’avait pas ça non plus. Elle, ce qu’elle avait c’était un double menton qui lui servait de collier, un bide très rond qu’elle n’avait jamais réussi à réduire, des gros seins qui pendaient lamentablement et pas de cul. Ses jambes n’en parlons pas; Deux guiboles plaines de graisses sur les hanches et minuscules, à la limite de l’anorexie, du genou vers le bas. Elle ne les avait ni charnues et appétissantes, ni fines et délicates. C’était des jambes de mamie bouffés par l’arthrite. Pourtant elle n’avait que dix sept ans. 

Mais personne pour Lui caresser les cheveux. Pour l’embrasser tendrement. Non, elle on la baisait avec trois gramme et que de dos. Non pas de baisers langoureux, les hommes faisaient de lamentables allées retours sans faire l’effort et l’attendre. Deux minute, l’éjaculation et il dégage. Elle au début elle chialait quand ils partaient, et qu’elle restait avec le bas ventre chaud sans qu’il n’ait expulsé sa chaleur. Pas même quelques caresses. Il n’avait même pas voulu qu’elle lui fasse une gâterie: « tu met pas ma bite là dedans.» Alors elle se retournait: comme d’habitude, il frottait son pénis  du haut au bas de la raie des fesses. Elle habitué ne levait pas un doigt, et alors il lui enfonçait dans le cul. Il dit qu’il préfère. Et qu’elle verra de toute façon que ce n’est pas si désagréable. Mais elle n’a rien à voir car elle le sait déjà.

Au moins elle croyait avoir une vie sociale car les hommes la baisaient. Et ils en parlaient et elle, ça lui plut qu’on parla d’elle, quelqu’en fut la façon. Et plus ils en parlaient, plus elle baisait. Elle n’avait pas encore fait l’amour, mais elle ne le savait pas car elle ne connaissait que la baise et donc elle pensait que c’était ça l’amour et qu’elle devait se réjouir de tant le faire.

Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité